Intégration du genre dans les institutions : une compétence aujourd’hui recherchée par les Organismes Internationaux

Intégration du genre dans les institutions : une compétence aujourd’hui recherchée par les Organismes Internationaux

L’Intégration du genre dans les institutions ou encore la mise en place de l’égalité entre les sexes au sein des institutions, est aujourd’hui une compétence rechercher par toutes les Organisations aussi bien au plan national qu’au plan Internationales.

Dans la suite de cet article, vous apprendrez davantage sur le sujet. Et également l’importance aujourd’hui pour le juriste de s’intéresser à cette compétence d’intégration du genre dans les organismes.

Au plan international, la Côte d’Ivoire a ratifié la plupart des conventions internationales, notamment la Convention sur l‘élimination de toutes les Formes de Discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) en 1995 et son protocole facultatif en 2012. La Côte d’Ivoire a aussi participé à toutes les grandes rencontres qui ont abouti à la conférence de Beijing et le pays produit tous ses rapports périodiques sur la mise en œuvre de la CEDEF et les recommandations de Beijing. La Côte d’Ivoire a été le premier pays à opérationnaliser la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité en Afrique. Elle est Etat partie à la déclaration solennelle des Chefs d’États et de gouvernements africains sur l’égalité entre les hommes et les femmes en Afrique adoptée en juillet 2004. 

Le pays s’est aussi engagé à mettre en application les recommandations de conférences internationales et africaines notamment celles de Mexico (1975), de Copenhague (1980), de Nairobi (1985), du Caire (Conférence internationale sur la population et le développement, CIPD, 1994), de Beijing+5 (2000), le programme de la décennie de la femme africaine 2010-2020 et les Objectifs de Développement Durable (ODD) dont le rapport volontaire a été fait en juillet 2019 au siège de l’ONU à New York.Sur le plan national, le cadre formel de l’égalité entre les sexes est établi par la Constitution du 8 novembre 2016 qui consacre les principes de la parité homme-femme sur le marché du travail et de l’égalité des chances dans les emplois et les assemblées élues en ses articles 36 et 37. 

En application de cette nouvelle Constitution, le pays s’est engagé dans un processus de mise en place de mesures particulières de promotion du Genre dans l’accès aux fonctions électives. Ce processus s’est matérialisé en juillet 2019 par l’adoption par l’Assemblée Nationale, d’une loi imposant aux partis politiques de présenter un quota d’au moins 30% de femmes sur les listes de candidatures pour les scrutins uninominaux et plurinominaux. 

Dans la dynamique de domestication des engagements internationaux du pays en matière de Genre, le dispositif légal ivoirien s’est enrichi de nouvelles lois plus favorables aux questions de Genre notamment la loi sur le mariage qui maintient la suppression de la notion de chef de famille et oblige les époux à une gestion conjointe du foyer, la loi sur l’école obligatoire pour tous les enfants (filles et garçons) de 6 à 16 ans.

La Côte d’Ivoire a connu des évolutions institutionnelles ces dernières années. L’Observatoire National de l’équité et du Genre (l’ONEG), crée par décret n° 2014-842 du 17 décembre 2014 a pour mission d’assurer la veille, l’alerte et l’anticipation en matière d’équité et d’égalité entre les hommes et les femmes. Également, depuis le mercredi 04 septembre 2019, un nouveau gouvernement a été formé en Côte d’Ivoire. Ce nouveau gouvernement a enregistré la nomination d’une Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant chargé de l’autonomisation des femmes.

En dépit des efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire, les inégalités de genre persistent.

En effet, selon le rapport sur la parité genre du Forum Economique Mondiale, la Côte d’Ivoire vient en 131ème position sur les 149 pays évalués, avec un coefficient de 0,626.

D’autres rapports donnent des classements presque similaires de l’égalité genre : 
 Le rapport sur l’Indice du Développement Humain (IDH) produit chaque année par le PNUD classe la Côte d’Ivoire à la 170ème position sur 189.

 Le rapport sur l’Indice d’Egalité de la Banque Africaine de Développement en 2015 classe la Côte d’Ivoire 43ème sur 52 pays.
Désormais, la formation en matière de genre et l’analyse de la problématique hommes-femmes sont considérés comme des outils indispensables du développement. 

Bien qu’elle fasse de plus en plus partie des programmes de développement, la notion du genre n’est pas bien comprise par de nombreux acteurs. 
C’est fort de ce constat que TOP INNOVATION (organisation accréditée par l’UNESCO œuvrant dans l’éducation-formation et partenaire de IVOIRE-JURISTE) a décidé d’aborder « le concept genre et développement l’approche genre » dans le cadre du « FIND SKILL ».

En effet, lancé en collaboration avec l’Agence Universitaire de la Francophonie, le « FIND SKILL » est un programme visant à aider toute personne à la recherche de compétence, les apprenants, chercheurs d’emploi et professionnels à acquérir des compétences au travers de différentes formations spécifiques, intelligentes, pratiques et additionnelles en ligne. Ces formations sont données par des professionnels et experts des différentes thématiques abordées.

Aussi, tous les participants se verront accompagner dans l’élaboration de leurs projets professionnels, afin de les aider à définir ou clarifier leur vision ; mais surtout faire valoir les acquis de leur différente formation en vue de leurs insertions professionnelles.
Le FIND SKILL se veut être la passerelle entre la théorie et la compétence.

Toutes ces formations seront annoncées sur la plateforme de formation de IVOIRE-JURISTE : Profession-juriste.ci

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